Histoire de l'hypnose
L’utilisation des mots pour amener une personne vers une guérison ou une amélioration est vieille de plusieurs milliers d’années.
L’hypnose est donc une technique de soins très ancienne. Elle était pratiquée déjà par les prêtres égyptiens, les médecins grecs ainsi que par les druides romains. Dans tous les pays de tradition chamanique on trouve également la trace de rituels basés sur l’utilisation de la parole sous forme d’incantation ou d’allégorie.
Les chamanes toungouses de Sibérie, les Yagua d’Amazonie, les chamanes d’Afrique du nord, les exorcistes de Mayotte, tous utilisent des techniques de communication dont le but est de s’approcher de l’inconscient du patient. Ce modèle de pensée existe également depuis longtemps dans les philosophies chinoises et indiennes.
Par des procédés tels que les chants, la musique et les mouvements répétitifs, les sensations corporelles, les odeurs, les différents canaux sensitifs des participants sont saturés et leur permettent de s’ouvrir à de nouvelles sensations intérieures.
Toutes ces techniques, regroupées sous différents noms, peuvent avoir plusieurs objectifs: accéder à un niveau spirituel plus élevé, guérir des maladies ou soigner des douleurs.
En Europe, l’histoire de l’hypnose débute au milieu du XVIIIème siècle avec Anton Mesmer, médecin allemand qui inventa la théorie du magnétisme animal. Après de nombreuses expériences, il finit par conclure que le corps du patient lui-même a une capacité propre de guérison ou d’amélioration.
Il est suivi par de nombreux éminents scientifiques au cours des siècles suivants, dont les plus fameux sont : James Braid, chirurgien écossais, Jean-Martin Charcot, neurologue français et directeur de l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, et Sigmund Freud célèbre psychiatre autrichien.